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 Bilan écologique des partis français au pouvoir

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James
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Bilan écologique des partis français au pouvoir Empty
MessageSujet: Bilan écologique des partis français au pouvoir   Bilan écologique des partis français au pouvoir EmptyJeu 14 Déc - 15:21

Le rappel tombe à point nommé. Au moment où les prétendants à l'Elysée se livrent à une surenchère de promesses électorales en matière d'environnement, l'Alliance pour la planète - une coalition regroupant les principales associations françaises de défense, dont les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, Greenpeace, le WWF - s'est livrée à un exercice inédit : évaluer dans le détail l'action des politiques lorsqu'ils étaient aux responsabilités. Le résultat, rendu public mardi 12 décembre, est sans appel. Les "performances" des partis au pouvoir depuis 1997, notées sur 20, sont affligeantes.


Méthode utilisée :


Les partis ont été notés sur 24 propositions : production de 15 % d'énergie primaire à partir d'énergies renouvelables d'ici à 2012 ; arrêt de la dégradation des milieux naturels et ruraux ; établissement d'une écotaxe progressive de 0 % à 30 % sur les biens et les services ; interdiction des produits chimiques dangereux, etc.


Une note entre - 1 et 2 a été à chaque fois attribuée : négative si le parti a pris des mesures contraires à l'objectif proposé, positive s'il est allé dans le bon sens. Seuls les textes de loi, les amendements, les prises de position et les votes lors des débats au Parlement ont été pris en compte. Pas les déclarations de principe.


Résultat :


L'UMP arrive bonne dernière, avec 4,5/20.

Son alliée l'UDF s'en sort légèrement mieux, avec 5/20.

Le PC atteint 5,5/20.

Le PS arrache un 6,5/20.

Les Verts qui ont plus souvent défendu des positions proches des attentes des associations, en particulier lors des débats parlementaires, décrochent une note supérieure à la moyenne, mais guère flamboyante : 11/20.


Exemples :


Sur certains sujets, droite et gauche se différencient nettement. Par exemple, dans la lutte contre le réchauffement climatique, la gauche plurielle - au pouvoir entre 1997 et 2002 - s'en sort mieux grâce à l'affectation de crédits au développement des transports en commun en ville. Tandis que Gilles de Robien, ministre des transports (UDF) entre 2002 et 2005, est épinglé pour "le programme massif de relance de la construction d'autoroutes et les réductions drastiques, dès 2003, des crédits aux transports en commun". Seuls les Verts "se sont illustrés par une opposition constante" aux autoroutes.

En dehors des Verts, droite (UMP-UDF) et gauche (PS-PC) sont fréquemment renvoyées dos à dos. Elles sont par exemple sanctionnées de la même façon pour leur manque d'encouragement au développement de l'agriculture biologique, leur absence de politique de lutte contre les substances chimiques dangereuses, ou encore la faiblesse des incitations à la réduction des déchets.

Les politiques de protection des espaces naturels sont, elles aussi, sévèrement notées. "Si des lois ont été votées pour contrer ou atténuer les dégradations (pollution de l'eau, des sols, étalement urbain), elles n'ont pas été respectées ou ont été remises en question par des parlementaires", note l'Alliance. Les associations regrettent que le critère du "développement économique" soit toujours privilégié pour justifier la création d'aéroports, de ports, ou de barrages, au détriment de l'environnement.

Même tonalité sur le thème de la fiscalité écologique, aujourd'hui évoquée par les candidats. Une fiscalité prenant en compte "les coûts environnementaux, sanitaires, sociaux dans les coûts de fabrication ou de prestation de services" n'a fait partie d'aucun programme de gouvernement.

Les ONG jugent durement l'action des divers ministres de l'environnement, toutes tendances politiques confondues. Certes, "leur place dans les gouvernements leur a rarement permis d'avoir le poids nécessaire pour s'imposer", font-elles remarquer. Mais, sur ce sujet, des propositions très ambitieuses ont été formulées par les candidats aux prochaines élections. Et toutes seront à leur tour évaluées en janvier 2007.


Source
: Le Monde
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