La France métropolitaine est une région à sismicité moyenne. Les séismes y sont essentiellement superficiels, leur foyers se situent dans la croûte terrestre. Ils résultent du rapprochement lent entre la plaque africaine et la plaque eurasienne et sont répartis le long des zones de failles et de plissements souvent anciennes.
On dénombre, en moyenne, chaque année, une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5, alors que plusieurs milliers sont ressentis dans l'ensemble du bassin méditerranéen. Néanmoins, la France a subi dans le passé des séismes destructeurs qui se sont produits sur le territoire national ou dans des régions frontalières.
Cette sismicité est concentrée sur quelques régions : le sud-ouest pyrénéen sur le versant Nord au niveau du contact entre la zone axiale des Pyrénées d'âge primaire et les terrains plissés de l'avant-pays d'âge secondaire ; le sud-est avec en particulier la zone des plis alpins, les séismes du Briançonnais et de l'arrière pays niçois ; les fossés d'effondrement d'âge tertiaire, Fossé Rhénan, Limagnes d'Allier et de Loire et la zone du socle hercynien de la Bretagne, de la Vendée, du détroit du Poitou, du Massif Central et du sud-ouest des Vosges. Ainsi, la vieille cicatrice hercynienne coupe la France en diagonale de l'île d'Oléron aux Cévennes (plus des ramifications). Les deux grands bassins sédimentaires parisien et aquitain sont quasiment asismiques. Enfin, la Corse reste très peu sismique, bien qu'elle ait connu un séisme de magnitude 4,4 en 1978.