L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a communiqué, courant décembre, un premier bilan climatique de l’année 2007. La température moyenne à la surface du globe a été supérieure de 0,41 °C à la moyenne calculée sur la période 1961-1990. L’hémisphère Nord a connu une hausse de 0,63 °C, ce qui devrait classer l’année au deuxième rang des années les plus chaudes depuis le début des relevés en 1850 ; l’hémisphère Sud, avec une hausse de 0,20 °C devrait se situer au neuvième rang. Cette valeur globale de la température pour l’année qui vient de s’achever fait de la décennie 1998-2007, la plus chaude jamais enregistrée depuis 1850.
Le début de l’année 2007 a été marqué par des températures exceptionnellement élevées dans de nombreuses régions du monde, et janvier 2007 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré au niveau planétaire depuis 1850. Dans de nombreux pays d’Europe, janvier et avril se sont situés à plus de 4 °C au-dessus des moyennes, en Australie Occidentale c’est le mois de février qui a été particulièrement chaud avec 4 °C au-dessus des moyennes.
Lors de l’été, des records absolus de température ont été battus, notamment en Bulgarie avec 45 °C et au Japon avec 40,9 °C.
A l’inverse, l’Australie a connu son mois de juin le plus froid depuis le début des relevés avec une température inférieure de 1,5 °C à la normale.
Un des faits remarquables de l’année 2007 est la fonte spectaculaire de la banquise arctique estivale, en septembre 2007 son étendue était de 23 % inférieure à celle du précédent record de septembre 2005. Cette fonte partielle a ouvert le passage maritime du Nord-Ouest canadien pendant environ 5 semaines, permettant la circulation d’une centaine de navires.
Le bilan climatique définitif et détaillé de l’année 2007 sera établi par l’OMM au mois de mars 2008.
source : Univers-Nature