La faune des océans en danger''critique''

''Les beaux jours de la pêche aux crustacés et à certains poissons semblent terminés dans les océans.

En fait, une étude menée par 14 sommités dans leur domaine montre que la totalité des crustacés et certaines espèces de poissons pourraient disparaître complètement des océans d'ici 50 ans.

Situation dramatique

C'est un épuisement généralisé de l'écosystème marin, causé par la pêche excessive et la pollution, qui menace la quasi-totalité de ces espèces pêchées pour la consommation humaine.

Les experts affirment que sans changement radical, la situation actuelle fragilisera la sécurité alimentaire de la planète.

De nombreuses études portant sur la qualité des eaux côtières et l'ensemble des océans montrent que la productivité et la stabilité de tout l'écosystème marin diminuent, affirme Boris Worm, un biologiste à l'Université d'Halifax.

J'ai été choqué par la généralisation de ce phénomène dont nous ne soupçonnions pas l'ampleur et qui s'est accéléré récemment. — Boris Worm

À l'heure actuelle, 29 % des espèces de poissons et de crustacés sont sur le point de disparaître. Les prises de certaines espèces ont même diminué de 90 % depuis quelques années. Par exemple, la morue de l'Atlantique Nord a déjà atteint le point de non-retour et est considérée quasiment éteinte.

En outre, les travaux des chercheurs révèlent que la disparition d'une seule espèce accélère le dérèglement de l'ensemble de l'écosystème.


À l'inverse, toute espèce qui retrouve un taux normal de reproduction contribue à la santé et à la stabilité des océans ainsi qu'à leur capacité d'absorber des chocs comme la pollution et le réchauffement du climat.

Une biodiversité à protéger

Les scientifiques soutiennent que la perte de biodiversité réduit la capacité des océans à produire des poissons et crustacés, de résister au développement des parasites comme certaines algues ainsi qu'à produire de l'oxygène et à filtrer les substances polluantes.

Selon Steve Palumbi, biologiste de l'Université Stanford, l'océan absorbe les égouts et les recycle en substances nutritives. Il retire les toxines de l'eau, produit de la nourriture et transforme le dioxyde de carbone (CO2) en élément de nutrition et en oxygène''

Source Radio-Canada

Triste constat, mais rien d'étonnant.

Moi qui suis pêcheur lors de mes loisirs, j'ai pu constater au cours des années cette raréfaction du poisson sur les zones côtières.

Cause de professionnels peu scrupuleux qui placent leur filets au plus prêt du rivage et qui ne respectent pas le calibrage des mailles de leurs pièges.

Quant à la pollution, il n'y a qu'à voir ce que les mers et océans rejettent sur le littoral après les tempêtes pour voir que les hommes sont vraiment des porcs et qu'ils ne respectent pas le nature.

Selon moi, deux remèdes :

- Développer la pisciculture.

- Préserver les bancs de certaines especes, cela se fait pour la morue en mer du nord, ou des zones de pêche sont autorisées et d'autres pas de manière à permettre la reproduction de l'espèce.

Et ce qui est navrant aussi, c'est que ce bilan s'applique très certainement aussi aux eaux douces

On a du pain sur la planche, mais comment un citoyen peut-il intervenir dans ce processus.... Bon ya bien le boycotage de certaines espèces en poissonerie, mais on peu pas faire grand chose quand une nation au complet se dit légitime à la surpèche :|

Oui c'est une tâche très dure d'autant plus que les besoins en poissons vont encore s'accroître avec la croissance démographique.

Selon moi, il faudrait vraiment subventionner la création de piscicultures, en lieu et place de la pêche traditionnelle.

De plus, cela éviterait que ces professionels se trouvent sans rien en raison de ces carences halieutiques.

Aujourd'hui, de plus en plus de bateaux ne sortent plus en mer, car le secteur est en pleine crise (prix du carburant et non rentabilité des campagnes de pêche).

L'élevage fonctionne plutôt bien en France, mais est encore trop rare.

Pourtant le poisson se développe à merveille dans ces pêcheries, et représente plusieurs espèces telles que notamment le bar, la daurade royale, le saumon, la truite de mer, le turbot.

Le concept s'applique aussi pour les poissons d'eau douce comme la truite, le sandre, et même l'esturgeon pour la production de caviar (secteur même en plein essor).

Hum, intéressant, definitivement d'accord avec l'idée de la pisciculture, je crois qu'au Canada c'est vraiment au stade expérimentale encore, rien de significatif, je vais quand même vérifier pour m'en assurer.

J'imagine que vous avez bien plus de ressources halieutiques que nous, notamment grâce à la qualité de vos eaux.

D'ailleurs pour exemple, tous les homards que l'on trouve en France viennent quasiment tous de ton pays ;)

Je savais qu'on a du bon Homard, mais pas à ce point ;) (je raffole du homard). Ha oui, alors, vos réserve sont si basse?

oh oui, quelques casieurs ramassent encore de ces crustacés, mais en infime quantité, pas même de quoi garnir un cientième des tables des français pour Noel

He bien m. alors :shock: Moi qui pensais aller le chercher chez vous quand nous n'en n'aurrons plus ici ;) . Non mais sans blague, avec les stocks qui disparaissent des notre côté de l'atlantique aussi, le bon homard ne va devenir qu'un bon souvenir :evil: Et si ce n'était que cela, le bon homard comme tout être vivant fait partie d'un chaine alimentaire, quel désastre...

oui si ça continue, nos enfants connaîtrons le homard que dans les pages de wikipédia, comme crustacé marin disparu