La publication imminente à Paris du quatrième rapport du Giec confirmera la perturbation anthropique dangereuse du système climatique. De 1,4 à 5,8 °C de réchauffement global d'ici la fin du siècle : la réalité du réchauffement climatique dépendra de nos politiques d'aujourd'hui .
La France a pris des engagements forts en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre : avant tout respecter le protocole de Kyoto, puis diviser par quatre nos émissions d'ici 2050. Pour tenir ces objectifs, le Gouvernement s'est doté en juillet 2004 d'un Plan Climat qui a été actualisé en novembre 2006. Le rapport du groupe de travail sur la « division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050 » a imaginé et évalué les politiques publiques qui pourront permettre d'atteindre l'objectif de division par 4.
Le constat à ce jour est plutôt positif : la France, avec la publication du dernier inventaire des émissions nationales de gaz à effet de serre , est toujours dans la perspective de respecter ses engagements . Les émissions des gaz à effet de serre direct hors UTCF (utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie) se situent pour l'année 2005 à 1,8 % au-dessous de celles de 1990. De plus , l'année 2006 a été l'année de l'entrée en application de nombreuses mesures du Plan Climat 2004. Leur application est essentielle. Sans celles-ci le dépassement de l'objectif Kyoto représenterait une hausse de plus de 6 % .
Avec un montant de 554,1 Mteq CO2 , hors UTCF, contre 564,2 en 1990, la France affiche une baisse de ses émissions en 2005 de 1,8 % . Ces résultats s'améliorent aussi depuis ceux de l'année 2004 : l'année 2005 est globalement meilleure que 2004 ( -0,5%).
La réduction provient d'une baisse pratiquement générale de tous les secteurs en 2005 . Les émissions domestiques des transports ont globalement commencé à diminuer ( -0,9% de 2005 à 2004) du fait notamment d'une baisse sensible des émissions du transport routier ( -1,1%) . Seul le secteur de l'énergie fait un peu moins bien ( +0,2%) et ce du fait d'une hausse des émissions dues à la production d'électricité et de chauffage urbain.
Avec un montant de 554,1 Mteq CO2 , hors UTCF, contre 564,2 en 1990, la France affiche une baisse de ses émissions en 2005 de 1,8 % . Ces résultats s'améliorent aussi depuis ceux de l'année 2004 : l'année 2005 est globalement meilleure que 2004 (-0,5%).
La réduction provient d'une baisse pratiquement générale de tous les secteurs en 2005 . Les émissions domestiques des transports ont globalement commencé à diminuer ( -0,9% de 2005 à 2004) du fait notamment d'une baisse sensible des émissions du transport routier ( -1,1%) . Seul le secteur de l'énergie fait un peu moins bien ( +0,2%) et ce du fait d'une hausse des émissions dues à la production d'électricité et de chauffage urbain.
La Stratégie Nationale d'Adaptation élaborée par l'ONERC, disponible sur le site www.onerc.gouv.fr se déclinera en un Plan d'actions qui sera élaboré par le Gouvernement d'ici mi-2007.
Dès à présent, le Gouvernement déploie des efforts soutenus pour la prévention des inondations et des sécheresses. Et la protection des populations vulnérables en cas de canicule a été considérablement renforcée.
Ce plan prendra en compte le court terme et 2020. La connaissance et le suivi des impacts du changement climatique seront améliorés. Les collectivités locales seront directement impliquées dans ce plan d'adaptation puisqu'elles disposent de compétences qui permettent d'organiser l'adaptation (urbanisme, transports…). La formation et la sensibilisation à ces questions seront également essentiels. Un groupe de travail interministériel travaillera par ailleurs sur l'évaluation du coût des impacts du changement climatique.
Le Plan Climat a permis un renforcement très important de l'action publique au service de la lutte contre le changement climatique. Le plan mobilise l'ensemble du Gouvernement. Il est relayé au sein de chaque ministère sous la forme de plans sectoriels plus ciblés : plan véhicule propre, plan biocarburants, plan déchets, plan biocombustibles, programmation pluriannuelle d'investissements de l'infrastructure énergétique…
De nouveaux outils et instruments sont en place : des mesures d'information (généralisation en 2006 de l'étiquetage énergétique et CO2 à 7 classes de A à G pour les voitures et les logements) comme d'importantes incitations fiscales (crédit d'impôt de développement durable pour les particuliers, fiscalité des biocarburants) ont été engagées. Citons encore la mise en œuvre du marché européen de quotas de CO2 en mai 2005 et la création des certificats d'économie d'énergie au 1er juillet 2006.
L'engagement budgétaire de l'Etat dans le cadre de la politique de lutte contre le changement climatique est très important : on peut évaluer à plus de 2 milliards d'euros la contribution annuelle des différentes politiques gouvernementales à la lutte contre le changement climatique.
Source : Actualités Environnement