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 Les experts du climat en quête d'un consensus

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benoit-olivier
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benoit-olivier


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MessageSujet: Les experts du climat en quête d'un consensus   Les experts du climat en quête d'un consensus EmptyMer 2 Mai - 16:44

''Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) a entamé lundi à Bangkok des travaux à huis clos sur les moyens d'atténuer le réchauffement climatique, avec l'ambition de surmonter ses divergences et de parvenir à une synthèse vendredi.

"Nous pouvons espérer des jours très fructueux devant nous, de sorte qu'à la fin de la semaine, nous pourrons déclarer que nous faisons partie de la solution, et non pas partie du problème", a déclaré Ogunlade Davidson (Sierra Leone), coprésident du groupe de travail du Giec, en ouvrant la conférence.

Les experts doivent peaufiner un résumé à l'intention des décideurs politiques, synthèse en une vingtaine de pages de leur rapport sur "les mesures d'atténuation" du réchauffement en cours, qui constitue le troisième volet du 4e rapport d'évaluation du Giec.

Ce résumé doit être négocié ligne à ligne avant d'être adopté par consensus pour être présenté lors d'une conférence de presse prévue vendredi dans la capitale thaïlandaise.

Le président du Giec, Rajendra Pachauri (Inde), n'a pas caché la difficulté de la tâche: "La nature du sujet est telle que nous allons avoir beaucoup de débats intenses, mais je suis sûr que nous serons capables de résoudre les sujets délicats sans accroc majeur", a-t-il estimé.

Les experts estiment qu'il est possible de lutter contre le réchauffement climatique en utilisant les technologies disponibles pour enrayer la croissance des émissions de gaz à effet de serre (GES), à condition que les Etats investissent suffisamment.

Des frictions sont probables entre Européens d'une part, Américains et Chinois d'autre part, plus gros pays pollueurs qui craignent que des contraintes sur les émissions de GES n'entravent leurs économies.

"J'espère que cette conférence sera en mesure de produire des positions équilibrées", a déclaré à l'AFP Sun Guoshun, haut responsable du ministère chinois des Affaires étrangères, avant le début des travaux.

La réunion de Bangkok, à laquelle participent quelque 400 scientifiques et diplomates du monde entier, "ne devrait pas seulement (représenter) les vues des pays développés, mais aussi celles des nations en développement", a-t-il averti.

"Les Chinois craignent qu'on pointe du doigt leurs émissions", a commenté un délégué occidental.

"Au début, ce sera un peu tendu", a indiqué un autre délégué occidental. Mais "sur le fond, il n'y a pas tant de désaccords. C'est sur l'analyse entre les coûts des mesures de réduction à envisager et les bénéfices attendus pour justifier l'action qu'il peut y avoir des remous", a-t-il estimé.

Des organisations de défense de l'environnement ont exigé une action immédiate et décisive pour lutter contre le changement climatique, alors que de grands pays participant à la conférence de Bangkok font leur possible pour minimiser les recommandations.

"Il est clair qu'on peut réduire les émissions en dessous des niveaux actuels, en substituant des énergies propres à celles qui sont très polluantes comme le charbon", a assuré Hans Verolme, directeur du programme changement climatique au Fonds mondial pour la nature (WWF).

"On s'attend à ce que le Giec dise qu'un changement vers une économie plus propre est possible, à un coût réaliste", a-t-il ajouté.

Deux groupes de travail du Giec ont déjà rendu leurs conclusions, respectivement le 2 février à Paris, sur le caractère "sans équivoque" du changement climatique, et le 6 avril à Bruxelles, sur les conséquences préoccupantes de ce phénomène provoqué par l'activité humaine qui oblige à repenser le développement et les modes de vie au XXIe siècle.''

Source: MetroFrance
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benoit-olivier
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MessageSujet: Re: Les experts du climat en quête d'un consensus   Les experts du climat en quête d'un consensus EmptyMer 2 Mai - 16:47

''Les pays pauvres, qui sont les plus menacés par le changement climatique, ne veulent pas se laisser déborder par les nations industrialisées dans les débats entre spécialistes mondiaux du climat, actuellement réunis à Bangkok.

Ils sont décidés à se faire entendre au sein du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) qui planche à Bangkok jusqu'à vendredi sur les moyens d'atténuer le réchauffement climatique.

"Les pays en développement ne sont pas la cause des émissions ayant provoqué le changement climatique mais, malheureusement, ils semblent être ceux qui vont devoir en supporter les conséquences", a déclaré à l'AFP le délégué du Rwanda, Didace Musoni.

"Mon avis est aussi important que celui des autres, nous avons besoin de chacun pour résoudre ce problème qui nous menace tous", a-t-il souligné à Bangkok.

Le Giec a prévenu en avril que le réchauffement climatique allait se traduire par une augmentation des sécheresses, inondations et autres événements climatiques extrêmes, menaçant des millions de personnes dans le monde, les pays pauvres étant les plus exposés.

Les experts du Giec estiment qu'il est possible de lutter contre ce réchauffement en utilisant les technologies disponibles pour enrayer la croissance des émissions de gaz à effet de serre (GES), à condition que les Etats investissent suffisamment.

Les pays pauvres devraient miser sur les énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien, et éviter les énergies "sales" auxquelles les pays industrialisés ont fait appel pour assurer leur croissance, a indiqué à Bangkok Abigail Gay Jabines, responsable de la campagne climat de l'organisation écologiste Greenpeace.

"C'est quelque chose que ces pays peuvent faire sans avoir à suivre les pas des pays industrialisés qui ont relaché dans l'atmosphère des millions de tonnes de CO2", a-t-elle estimé.

Certains pays en développement n'ont cependant pas d'autres solutions que d'utiliser les énergies polluantes pour faire face à une demande en constante augmentation.

"Il y a dix ans, (notre approvisionnement énergétique) était essentiellement assuré par l'hydro-électricité", a fait remarquer Lalith Chandrapala, du Département météorologique du Sri Lanka.

"Aujourd'hui, avec l'augmentation de la consommation énergétique, nous nous tournons vers le charbon. C'est un problème pour un pays comme le Sri Lanka, parce que notre économie n'est pas si forte, nous ne pouvons pas nous permettre autre chose", a-t-il estimé.

Les pays riches devraient partager avec les pays pauvres leurs technologies pour lutter contre le changement climatique, a estimé M. Chandrapala.

Il a notamment évoqué le mécanisme de développement propre (Clean development mecanism - CDM) qui permet aux pays industrialisés d'investir, dans le cadre du protocole de Kyoto, dans des projets de sites industriels propres dans les pays en développement, afin de compenser leurs propres émissions.

La Chine, l'un des principaux pollueurs du monde, a également mis en garde lundi les pays développés contre toute tentative de dominer l'ordre du jour de la réunion de Bangkok.

Un délégué italien, Marzio Galeotti, économiste à l'université de Milan, a cependant estimé que "l'argument selon lequel (la Chine) est encore un pays en développement est de plus en plus faible".

Pourtant, le temps presse pour lutter contre le changement climatique, admettent tous les délégués.

"Le changement climatique est là. Que vous soyez riches ou pauvres, un pays développé ou en développement, l'impact est à votre porte", a commenté le délégué rwandais.''

Source: MetroFrance
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