Nicolas Hulot ne se presente pas aux presidentielle

Nicolas Hulot n'est pas candidat à l'élection présidentielle
[2007-01-22 11:17]

PARIS (Reuters) - Nicolas Hulot a annoncé lundi qu'il n'était pas candidat à l'élection présidentielle.

"J'ai choisi de faire confiance à la parole et à l'engagement des candidats (...) et de suspendre mon ingérence politique", a déclaré l'animateur de télévision et responsable écologiste lors d'une conférence de presse.

Nicolas Hulot était crédité dans un récent sondage d'opinion de 11% des intentions de vote au premier tour contre 2% pour Dominique Voynet, la candidate des Verts.

Notant que la plupart des candidats avaient ratifié son Pacte écologique, Nicolas Hulot a décidé de "respecter la parole implicite que je leur avais donnée de lever l'hypothèse de ma candidature dès lors qu'ils répondaient avec sérieux à nos propositions".

"Dans l'aventure d'une candidature, j'aurais entraîné à leur corps défendant tous ceux qui se battent pour la cause (écologique). Un échec de ma part, toujours possible, leur serait préjudiciable ainsi qu'à la cause elle-même", a-t-il jugé.

"Je demande aux dirigeants politiques de ne plus mépriser le peuple de l'écologie", a dit encore Nicolas Hulot, qui a souligné avoir "envisagé toutes les alternatives, étudié tous les scénarios possibles".

Plusieurs partis politiques, en particulier les Verts, étaient suspendus à la décision de l'animateur de télévision dont la popularité, selon les sondages, est grande.

Toutefois, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, 59% des Français, contre 40%, ne souhaitaient pas que Nicolas Hulot se présente, une tendance déjà amorcée (51% contre 45%) dans une récente enquête CSA pour Le Parisien.

En cas de renoncement du producteur de "Ushuaïa nature", Dominique Voynet était jugée la plus apte (18%) à faire des propositions pour protéger l'environnement, devant le président de l'UMP Nicolas Sarkozy (17%), précisait l'Ifop.

Nicolas Hulot avait envisagé publiquement il y a plusieurs mois de se présenter à l'élection présidentielle si tous les candidats à l'Elysée ne s'engageaient pas "de façon satisfaisante" en faveur de son pacte écologique.

La plupart ont signé ce document, à l'exception des formations d'extrême droite et d'extrême gauche.

j'aurais eter a sa place je me serais presenter car on ne peu pas faire confiances aux politiques:furieux:
mais bon l'avenir nous le dira

Chose prévisible vu son intégrité et sa lucidité

Espérons que les candidats sauront se montrer à la hauteur

James a écrit:

Chose prévisible vu son intégrité et sa lucidité

Espérons que les candidats sauront se montrer à la hauteur

Sincèrement, je ne crois pas qu'aucun candidat saura défendre notre environnement et notre planète aussi bien que lui... J'espère qu'il aura un rôle à jouer à ce niveau dans le futur gouvernement...

guizmo a écrit:

James a écrit:

Chose prévisible vu son intégrité et sa lucidité

Espérons que les candidats sauront se montrer à la hauteur

Sincèrement, je ne crois pas qu'aucun candidat saura défendre notre environnement et notre planète aussi bien que lui... J'espère qu'il aura un rôle à jouer à ce niveau dans le futur gouvernement...

aucun homme politiques n'arrivera a la cheville de notre Nicolas Hulot national

L'écologiste a indiqué qu'il ne soutiendrait personne
Hulot au-dessus de la mêlée
Nicolas Hulot n'a pas eu envie de se lancer dans la bataille, préférant conserver son rôle d'aiguillon plutôt que d'endosser la casaque de candidat.
Mardi le 23 janvier 2007
L'écologiste ne sera pas candidat. Il a estimé qu'il serait plus utile s'il restait hors du champ politique
L'ANIMATEUR écologiste Nicolas Hulot, 51 ans, a annoncé hier qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle et ne soutiendrait aucun autre candidat, tout en assurant vouloir maintenir l'environnement au coeur de la campagne.
Se félicitant de « l'incroyable et formidable dynamique » déclenchée par son « pacte écologique », signé par plus de 500 000 personnes et vendu à 200 000 exemplaires depuis début novembre, l'animateur vedette d'Ushuaïa a ainsi mis fin, trois mois pile avant le premier tour, au suspense qu'il entretenait depuis l'été.
« J'ai décidé de suspendre mon ingérence politique », a déclaré Nicolas Hulot, crédité de 11 % d'intentions de vote dans un sondage du 4 janvier, mais avec 59 % de personnes souhaitant qu'il ne se présente pas, selon une enquête publiée dimanche.
« Je garde mon indépendance »
« Dès lors que je n'ai pas franchi la ligne rouge et que je conserve l'indépendance qui m'est indispensable pour continuer à mobiliser l'ensemble des acteurs [�], je ne soutiendrai personne dans cette campagne présidentielle », a ajouté le créateur de l'émission Ushuaïa.

Mettant en garde contre une « tragédie globale » climatique et environnementale, il a assuré avoir pris sa décision dans le seul but de « trouver ce qui pourrait être le plus utile à long terme à la cause que nous défendons ».
Première raison évoquée, l'engagement sur son « pacte » des principaux candidats à la présidentielle, principale condition qu'il posait pour ne pas se lancer dans la course à l'Elysée.
« J'ai choisi de faire confiance à la parole des candidats », a-t-il souligné, tout en exprimant par la suite ses craintes que son retrait ne fasse « s'étioler » ces engagements.
« Une question d'honnêteté »
Le pacte propose notamment la création d'un poste de vice-premier ministre chargé du développement durable et l'instauration d'une « taxe carbone » sur les émissions de gaz à effet de serre.

Les principaux candidats l'ont signé et les deux favoris, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ont réaffirmé hier leurs engagements après l'annonce de Nicolas Hulot, le premier assurant qu'il tiendrait « scrupuleusement » ses engagements et la deuxième que le combat de l'animateur « doit se poursuivre ».
M. Hulot a également invoqué « une question d'honnêteté vis-à-vis des militants écologistes » dont il a salué le travail de terrain, alors que la perspective de sa candidature avait secoué l'écologie politique traditionnelle, dont se réclament au moins trois candidats à la présidentielle.
Voynet satisfaite
La majorité des écologistes s'étaient prononcés contre sa candidature, mais trois députés européens Verts avaient souhaité que leur parti se range derrière lui pour capitaliser sur sa popularité, la candidate des Verts, Dominique Voynet, plafonnant à 2 % dans les sondages.
Mme Voynet a estimé d'ailleurs que la décision de Hulot, qui « force le respect » au vu de ses sondages, rendait « plus simple » sa propre candidature.

L'animateur a enfin justifié son retrait en se disant « convaincu qu'en restant à l'écart des jeux du pouvoir, l'élan du pacte va se transformer en véritable lobby des consciences ». Mais il a pris soin de préciser qu'afin de maintenir l'environnement au coeur de la campagne, y compris pour les législatives, il allait créer « un observatoire permanent pour analyser les propositions à venir » et veiller « au respect des propositions déjà formulées ».
Et d'inviter les prétendants à l'Elysée à « formaliser leurs engagements » sur son « pacte » le 31 janvier à Paris, en assurant avoir déjà l'accord des « principaux candidats ».

© L'Yonne Républicaine - 2006