Le réchauffement climatique pourrait détruire dans les décennies à venir la Grande Barrière de corail, plus vaste organisme vivant au monde, indique une étude du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), selon des extraits publiés mardi dans la presse australienne.
Le blanchiment du corail, qui touche déjà la Grande Barrière à certains endroits, se répétera tous les ans à partir de 2030, estime l'étude, selon de brefs extraits parus dans le quotidien australien The Age.
Ces conclusions doivent figurer dans le chapitre consacré à l'Australie inclus dans une étude qui doit être diffusée en avril par le Giec, après son quatrième rapport qui sera publié vendredi à Paris. Le Groupe concentre l'expertise optimale sur le réchauffement climatique sous l'égide des Nations unies.
Le blanchissement corallien se produit lorsque les organismes vivants qui donnent aux coraux leurs couleurs meurent, ne laissant subsister que le squelette calcaire du corail.
Il est provoqué par une hausse des températures de l'eau ainsi que des pluies acides.
La Grande Barrière, site classé au patrimoine mondial, s'étend sur plus de 345.000 km2 au large de la côte nord-est de l'Australie.
The Age ne donne pas plus de précisions sur le rapport du Giec.
Le danger que représente le réchauffement climatique sur la Grande Barrière fait l'objet d'études depuis plusieurs années en Australie. Le gouvernement envisage notamment d'installer des parasols géants sur les endroits les plus touchés, après un essai concluant qui a duré deux ans.
Source : AFP