Beijing accusé de mentir sur la qualité de son airLa Chine semble subir beaucoup de pression de la part des athlètes du monde concernant la pollution de l’air de sa ville vedette, Beijing, qui accueille les Jeux Olympiques cette année. Après s’être faite accusée d’avoir menti sur la qualité de son air pour les mois de janvier et de février, la Chine a répliqué ne jamais avoir truqué les données. Au contraire, elle n’aurait jamais été aussi bonne depuis longtemps.
Selon Actualités News Environnement, la ville de Beijing tente de se faire rassurante depuis quelques temps relativement à la qualité de son air, qui n’a pas la meilleure réputation. En effet, une tribune libre dans le Wall Street Journal du mois dernier affirmait que les autorités de Beijing avaient fermé trois stations de surveillance dans le centre de la ville et ouvert deux stations supplémentaires dans les zones moins polluées, faisant ainsi diminuer les taux de pollution enregistrés. Mais la ville se défend d’avoir manipulé les données.
«Ce phénomène n’existe pas. C’est un malentendu. Nous avons fait attention à ces rapports, et nous pensons qu’ils sont justes», a déclaré à Actualités News Environnement Du Shaozhong, le porte-parole du Bureau de Protection Environnementale de Beijing en conférence de presse.
La pollution de l’air est, en effet, l’un des problèmes les plus importants auxquels est confrontée la ville olympique. Les épreuves d’endurance prévues pour les Jeux du mois d’août pourraient être reprogrammées si l’air est trop pollué.
Combat contre la pollution Plusieurs mesures ont été prises afin d’assurer un air de qualité supérieure à Beijing pour les Jeux Olympiques de cet été. Ainsi, M. Shaozhong, qui introduisait la 14ième phase de mesures de contrôle de la pollution de l’air de Beijing, a déclaré que des progrès importants étaient faits dans la démarche de purification de l’air de l’une des villes les plus polluées au monde. La 14ième phase de mesures de contrôle a pour objectif de réduire les émissions de 50 000 tonnes de particules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote, de composés organiques volatiles et de monoxyde de carbone.
D’ailleurs, M. Shaozhong ajoute que Beijing améliore de façon constante ses techniques de mesure de la qualité de l’air et a indiqué qu’une analyse des données de chaque station était disponible en accès libre sur le site Internet du bureau.
«Je dois vous dire qu’on a noté des améliorations évidentes de la qualité de l’air pour ces mois de janvier et février par rapport aux années précédentes», a assuré M. Shaozhong à Actualités News Environnement.
«Pour améliorer la qualité de l’air, Beijing a besoin des efforts des individus et d’un peu de chance», a conclu M. Shaozhong.
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