Le ministère russe des Situations d'urgence a fait état de ses prévisions d'augmentation du nombre de cataclysmes naturels en Russie liés au réchauffement global de la planète.
Sur fond de hausse de la température annuelle moyenne sur la planète, on constate une augmentation du nombre des processus naturels dangereux et des phénomènes aux paramètres anormaux. Selon les secouristes, le nombre des cataclysmes s'est ainsi élevé à 380 en 2006, contre une moyenne de 186 dans les années 1990.
Le réchauffement de la planète est à l'origine de la fonte du pergélisol (sol perpétuellement gelé des régions arctiques et sibériennes) à raison de 20 centimètres par an. L'impact destructeur de ces processus sur les installations de l'industrie pétrolière et gazière, les routes automobiles et les chemins de fer est déjà visible
Conséquence de la fonte du pergélisol sur les infrastructures routièresSelon les experts, plus de 7.000 accidents qui surviennent sur les oléoducs et les gazoducs, soit 21% du nombre total des accidents, sont dus à des effets mécaniques liés à la déformation et à la fragilité croissante des fondements et des supports. De surcroît, des bâtiments se désintègrent et se détruisent, car le pergélisol perd sa capacité portante.
La hausse des températures dans le monde renforce l'apport en eau des bassins de la Volga et de la mer Caspienne, de la Neva et du lac Ladoga, de l'Ob, de l'Ienisseï et de la Lena.
D'parès les scientifiques la hausse de la température globale doit augmenter de 30% à 40% la D.R.E des incendies naturels et leur ampleur, mais aussi élargir leur portée géographique.
D'après les secouristes, le réchauffement de la planète risque également de multiplier les tempêtes, les fortes précipitations (donc les inondations) et les avalanches de neige. Ainsi, les glaciers du Caucase ont reculé de plus de 300 mètres depuis 50 ans.
Enfin, le ministère des Situations d'urgence s'attend à une dégradation de la situation sanitaire et épidémiologique face à l'augmentation du nombre de maladies infectieuses et parasitaires.
Source : Ria Novotsi