Aux réfugiés politiques et économiques que nous connaissons, s’ajoutent depuis quelques années les victimés événements climatiques et de catastrophes naturelles, les réfugiés climatiques.
Selon l’ONU, 20 millions de personnes ont déjà été déplacées pour cette raison au cours des dernières années. Le réchauffement climatique rend inhabitables des régions habitées jusqu’à présent, en privant leurs habitants de leurs moyens d’existence traditionnels. Il s’agit généralement de la progression des zones désertiques imputable à la sécheresse, aggravée souvent par à la mauvaise gestion des ressources naturelles, comme le déboisement. L’élévation du niveau de la mer, même de quelques centimètres seulement suffit à rendre inhabitable des habitations situées à fleur d’eau.
Selon l’Institut pour la sécurité environnementale et humaine de Bonn (Allemagne), il ne s’agit pas d’une évolution lointaine mais d’un risque actuel et certain qui touchera 50 millions de personnes dans les tous prochaines années.
Selon l’ONU, ces réfugiés méritent un statut particulier, une assistance et une solution durable. 20 millions de personnes ont déjà été déplacées jusqu’à présent et cette tendance va en s’accélérant, ce qui confirme les estimations de l’institut de Bonn.Le bon sens voudrait que les réfugiés climatiques ne soient pas dispersés et qu’ils puissent conserver leurs liens familiaux et culturels, de préférence dans leur pays d’origine dans la mesure où l’on peut y trouver des points de chute pérenne et non pas temporaires. Pour cela il ne s’agit pas se laisser submerger par des marée humaine, mais de planifiant la réinstallation des populations dont l’évacuation s’annonce comme inévitable à moyen terme.
Source : ONU / Cat Nat